POIREL Jean Claude

Pour regarder et voir la peinture il faut se laisser aller, ne pas essayer de trouver autre chose derrière ce que l’on voit ; il faut s’accrocher à la matérialité. Souvent les choses ne sont pas si compliquées que cela et la caresse d’une peinture sur la rétine peut vous apporter l’émotion que vous recherchez.

Depuis une cinquantaine d’année je travaille à partir de formes géométriques, je les juxtapose, je les redécoupe, je les réorganise dans l’espace de la toile ou sur d’autres supports pour en faire une œuvre autonome, une œuvre qui puisse vivre seule sans référence à ce qui nous entoure, sans sujet, mais qui est construite avec la rigueur nécessaire pour justement lui conférer son autonomie.

Les dessins paraissent plus austères, tous dans des gammes de gris issues de la valeur des mines utilisées, là encore pourtant c’est la matérialité de l’œuvre qui s’exerce.

 Je puise dans la forme et organise mon espace sur mon plus petit format de travail qui est le ticket de métro. Depuis 2006, ce jeu créatif ne s’épuise pas ; il est sans cesse dans une évolution graphique qui semble ne pas avoir de fin.

Je présente également une série de collages et dessins à partir du même format carré. Là encore il faut se laisser aller et glisser le long des œuvres, tout vient avec le rythme.

 Affiche_expo_Poirel

Chemin de Peintres JEAN CLAUDE POIREL

Une réalisation de SERGE MASCRET

cliquer sur le  lien  :   https://vimeo.com/460999093